GOUTONSVOIR



Lundi 13 juillet 2015

Mas Coutelou

http://mas-coutelou.vinsnaturels.fr/

Un blog très bien fait par Alan March au sujet du domaine

Des visites comme celle-là on n'en fera pas tous les jours, et c'est peu de le dire... Jean-François Coutelou nous avait prévenu, j'ai rien à vendre, en plus pas facile de l'avoir au téléphone... Et pourtant, sur place on aura droit à une super visite de toutes ses parcelles de vignes à 5 (Ulrych était là). En voiture Simone et c'est parti pour une explication approfondie du fonctionnement et du travail réalisé sur le domaine. Un pur bonheur, très loin des chais aseptisés du bordelais..... Et pis pour terminer on a quand même réussi à avoir quelques flacons. Au final c'est LA visite de notre périple et l'une des meilleures que l'on ait faite.

Il y a 3 personnes à temps plein sur la propriété, en plus de Jean-François Coutelou et de 5 à 6 aux moments des coups de bourre. Le domaine est réparti sur 13 hectares de vignes, en bio depuis 1987, "bien avant la naissance de cette mode" d'après le propriétaire.
Il y a également un gros travail de réalisé sur la biodiversité des cépages mais aussi des plantes misent en place sur la propriété. Plus de 1000 arbres, dont beaucoup d'oliviers, ont été plantés en essayant de favoriser la mise en place d'un étagement sur 3 strates de végétation (hautes, moyenne et basse) et de bandes fleuries pour favoriser tous les types d'animaux et d’auxiliaires mais aussi pour constituer des barrières avec les domaines voisins en tout chimique. Des haie d'amandiers sont installées à cet effet mais aussi pour se débarrasser des Cannes qui envahissent les talus et pompent toute l'eau disponible.
Au cours de nos déambulations dans les vignes, on passe à coté d'oliviers pluricentenaires voire millénaires dont l'un d'entre eux a gelé en 56 et qui depuis est reparti du pied pour former un beau "bouquet" de troncs.
Des nichoirs à chauve-souris sont mis en place dans les arbres en bordure de propriété pour lutter contre les papillons du ver de la grappe.
Bref, on le comprend assez vite, tout est fait pour lutter contre les parasites de la vigne de la manière la plus douce et la plus respectueuse possible de l'environnement.
La biodynamie n'est pas envisagée car cela imposerait trop de contraintes et serait trop compliqué du fait de l'entourage massivement chimique.

La biodiversité est favorisée, à la fois entre, mais aussi, dans les parcelles en réalisant des complantations de cépages.
Ainsi l'une des parcelle du domaine, âgée de plus de 50 ans, contient plus de 20 cépages différents. Cela rejoint "le bon sens", le fait d'avoir plusieurs cépages permet de ne pas développer des maladies sur toute une parcelle à la fois car les différents cépages ne sont pas sensibles aux mêmes moments. "Si tu as un seul cépage sur la parcelle, tout les pieds sont touchés en même temps".
Dans la région il y a des problèmes d'Esca, un champignon qui attaques les pieds de vigne, contre lequel on ne peut rien faire à part arracher. "Avant les anciens utilisait de l'Arsenic de Soude, ce qui est aujourd'hui interdit." Et on nous conseille d'éviter les BBQ au ceps de vignes si l'on ne veut pas consommer de l'arsenic.
"Quant un pied est touché on le remplace en complantant avec du muscat, du viognier, du sauvignon etc... que des cépages avec les mêmes périodes de maturité. Une parcelle de 2 hectares contient 13 cépages". Quand on sait que dans certains pays des centaines d'hectares ne contiennent pas plus d'une dizaine de cépages différents cela laisse songeur..... Pour le choix des remplaçants, des sélections massales sont réalisées avec le conservatoire de l'Aude.
"L'un des problèmes à régler, dans le futur, sera de revoir le travail du bois et de la préparation des plants. Les pépiniéristes n'utilisent pas de bons porte-greffe qui ne descendent pas en profondeur et qui de plus permettent la transmission de maladies".


Exemple de surgreffage en chip-budding, les trois premières photos correspondent à une greffe qui n'a pas prise, la dernière photo à un pied ou la greffe à déjà plusieurs années.
Une parcelle de sauvignon est surgreffée, en chip-budding, pour permettre de modifier les cépages en conservant les porte greffes âgés de 20 ans, sans attendre plusieurs années pour pouvoir produire à nouveau. Treize nouveaux cépages sont utilisés ( Carignan noir, Carignan blanc...). Les cépages proviennent encore une fois du conservatoire de l'Aude où ils ont en gros "300 mamans" différentes. La greffe, avec un bourgeon, est réalisée par une entreprise extérieure car le geste est très technique.
On reçoit une véritable leçon d'ampélographie dans les vignes par un vrai passionné. On parle de cépages oubliés tels que le "Castet", Jean-François est le seul vigneron du coin à l'avoir avec les vignerons de palette en Provence. On parle également croisement (Clairette musquée = clairette X muscat blanc) mais on ne retient pas tout.....

Nous faisons références au "Gallet" qui reste une "Bible" dans le domaine. Pour information : Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes, De Pierre Galet, édition Libre & Solidaire, 2015.

Le terroir est essentiellement argilo-calcaire avec des silex du Villafranchien (le Villafranchien correspond ici à des restes de moraines glaciaires).
Les rendements sont d'environ 40 hl/ha alors que les voisins qui irriguent, et possèdent des plants de merlots croisés pour produire deux fois plus, atteignent les 200 hl/ha. On est dans deux mondes totalement différents. Il suffit de parcourir quelques hectares pour s'en persuader.
Le domaine se refuse à toute irrigation pour ne pas tromper le consommateur et ne pas tomber dans les techniques de culture industrielles. Il n'en reste pas moins qu'au moment où l'on passe, "c'est sec depuis un moment, pour l'instant les vignes tiennent le coup mais il faudrait qu'un orage ne tarde pas pour que le raisin puisse grossir. Le dernier traitement datant du dernier mois est encore parfois visible".

Le travail dans les vignes est évidemment respectueux de la philosophie du domaine, les traitements sont réalisés à la bouillie bordelaise, mais aussi à la prêle à l'ortie à la fougère, à la consoude.... Des amendements légers du sol sont apportés sous la forme d'algues.
Actuellement un léger labour à 15 cm est réalisé sur les parcelles, pour casser la croûte superficielle et permettre la remontée d'humidité par capillarité alors qu'en hiver 1 gros labour est réalisé pour chausser les pieds de vigne. Un décavaillonage à la main (il faut compter 1000 € à l'hectare) est fait au printemps.
La taille est faite en gobelet avec un palissage. Pas de taille en Guyot car il n'y a qu'un seul faisceau de sève, ce qui permet de bien alimenter la première grappe, mais les suivantes ont de moins en moins de quoi se nourrir. Le Gobelet pallie à cela car il y a plusieurs faisceaux de sève ce qui permet d'apporter la même quantité de "nourriture" aux différentes grappes.
"La taille guyot se fait avec trois coups de sécateurs, on peut faire 1000 pieds par jour. Avec le gobelet on atteint 300 pieds par jour, à cela il faut rajouter le palissage". Du coup le Mas Coutelou est le seul domaine à le faire dans le coin car c'est très long et beaucoup plus honéreux.
Un rognage est réalisé pour ne pas avoir de problème de bourgeons axillaires qui se développent et font de petits raisins non consommables mais qui pompent quand même le sucre et l'énergie de la plante.
De la prêle s'invite également dans les vignes, il faut les enlever en les coupant sinon cela envahit tout, comme chez certains voisins. Les traitements chimiques, sont quant ) eux à oublier, ils agissent et descendent très profondément dans le sol (jusqu'à 50 mètres).

A l'opposé de ce qui se fait sur le domaine on a les recommandations de la chambre d'agriculture, qui sont de mettre en place une mécanisation accompagnée d'une irrigation et de traitements chimiques. "C'est une catastrophe, il n'y a aucune prospective. Il y a mise en place de monoculture de vignes sans aucun arbre ce qui va forcément amener beaucoup de parasites et un matraquage chimique. Il n 'y a aucune prise de conscience écologique."
On traverse alors des vignes "lunaires", irriguées, défoliées et sans aucune herbes entre les rangs ou un traitement tous les 10 jours devient indispensable... Les lobbys du tout chimique se frottent les mains.

Nous passons au sommet d'une colline, la vue est superbe, les parcelles sur le versant Nord sont plantés de Syrah, la Grenache étant réservée à ceux orientés Sud. Un espace de 8 mètres est laissé entre les deux pour permettre de travailler facilement.


La cave est un grand "hangar" semi-enterré qui renferme à la fois de quoi faire littéralement un Ecomusée, il y a une pièce entière remplie de vieux outils qui semblent n'avoir aucun secret pour le propriétaire, et des cuves en ciment et en fibres de verre. Le grand-père avait fait des cuves de 200 hL qui depuis ont été divisées en trois (une de 90 hL et deux de 45 hL). Le revêtement intérieur est constitué d'époxy qui fait moins d'échanges que le béton.
Tous les travaux sont réalisés par gravité avec une pompe péristaltique.
Un éraflage est réalisé avant mise en cuve sans aucun remontage, juste une immersion régulière du chapeau en douceur sur 20 cm. Pas de pigeage violent pour éviter la présence des tanins trop violent des rafles et des tanins végétaux.
De longues macérations sont réalisées sans extraction ( 3 semaines).
Les fermentations alcoolique et malolactique se déroulent en même temps sur les rouges et les blancs au cours de la macération et sans thermorégulation.
Pas de levurage et pas de macération carbonique à part pour une cuvée de grenache.

Un soutirage est réalisé après la "malo" et un deuxième à l'assemblage.
La fraîcheur des cuvées est obtenue grâce au travail des sols et à la vie qu'ils renferment.
La mise en bouteille se fait en fonction de la lune, en lune montante et en jour fleur. S'il le faut, parce que les températures sont trop basses, le domaine attend une lune ou un jour de plus.
Aucun sulfites ne sont ajoutés à la mise en bouteille, les vins sont le plus naturel possible.

Le domaine réalise des Soléras magnifiques pour consommation personnelle et diffusion très confidentielle. D'après lui le terme de "Soléra" provient du mot sol car les plus vieux vins sont près du sol. Le schéma suivant illustre le procédé de fabrication d'un lot de barriques en soléra :
Tous les ans 30 litres de vin sont amenés dans la partie supérieure alors que 30 litres sont tirés dans les fûts les plus vieux en bas de la "pyramide", cela ne tient pas compte des pertes qui doivent être compensées.
Les soléras ne sont ni mutées, ni chaptalisées. Il y a un ouillage une fois par an au moment des vendanges.

80% des vins partent à l'export, le reste en restauration et en cavistes. Il n'y a pas de vente sur place.

Jean-François Coutelou à une vision un peu militante de son métier, il est un ardent défenseur de la diversité du patrimoine des cépages et ne tombe pas dans le tout technique sans pour autant remettre en cause tous les progrès. Ça fait plaisir dans un monde parfois un peu déroutant de technologies....

Notes de dégustations :


Nom du vin : Blanc frisante
Millésime : 2014
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Maccabeu, Grenache gris

Commentaire : Fût avec 8 g/L de résiduel pour faire du gaz. Nez sur les abricots et plein de fruits. La bouche est puissante et riche avec des arômes de tabac et de fruits secs. C'est plaisant t complexe avec une belle acidité.


Nom du vin : -
Millésime : 2014
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Mourvèdre

Commentaire : Mourvèdre sur cuve non assemblée. Nez très fin de violette, riche et très marqué par des notes de poivre. La bouche est très plaisante, riche et ronde, épicée. Il y a toujours de la finesse et de la longueur. Très belle cuvée de fruits noirs avec du poivre.


Nom du vin : Soléra
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Grenache blanc, Muscat, Maccabeu

Commentaire : Sur fût. Vin sec. Nez de fruits secs et d'oxydation. La bouche est riche et puissante.


Nom du vin : Soléra de 15 ans d'âge
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Sauvignon

Commentaire : Sur fût. Vin sec. Nez très complexe de vanille, de fruits exotiques et de rhum. La bouche est superbe et très complexe également sur des notes de fruits, de rhum, de tabac et de fruits secs.Très grosse rétro sur le tabac.


Nom du vin : Soléra de 40 à 50 ans d'âge
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : ???

Commentaire : Sur fût. Vin sec. Nez superbe de complexité avec du rhum, des fruits et de l'alcool de fruits c'est très riche. La bouche est également riche et vive sur la noix. Il y a une énorme persistance et une grosse acidité, le tout avec un très bel équilibre.


Nom du vin : Soléra de 40 ans d'âge
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Grenache

Commentaire : Barrique de plus de 200 ans de grenache. Nez superbe de complexité. La bouche est plus "sucrée" que les précédentes soléras. Dans la barrique l'eau s'évapore, ce qui augmente le degré alcoolique et le taux de sucre. Il y a de beaux fruits (abricot, raisin) et du miel. C'est superbe. Belle rétro de tabac toute en longueur.


Nom du vin : Soléra
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Grenache

Commentaire : Sur fût. Nez très riche sur la vanille, le rhum et l'alcool fort. La bouche est superbe, sirupeuse avec une très belle acidité. On est sur le rhum et les fruits secs, le rancio, le tabac. C'est très complexe en rétro.


Nom du vin : Soléra de 50 ans
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Grenache

Commentaire : Sur fût. Superbe nez sur la vanille et le rhum. La bouche est superbe, sirupeuse avec une très belle acidité. On est sur le rhum et les fruits secs, le rancio, le tabac. C'est très complexe en rétro.


Nom du vin : Soléra
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Muscat

Commentaire : Sur fût. Nez d'acétate d'éthyle (acétone, vernis à ongle), d'alcool de fruits et de rhum. La bouche est sirupeuse, très ambrée, riche et superbe. Belles notes de rancio.


Nom du vin : Soléra de Muscat hors d'âge
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Muscat

Commentaire : Sur fût. Vin trop vieux pour connaître son âge. Le nez est extrême, la quintessence de la soléra avec beaucoup de sucres mais aucune lourdeur et beaucoup de buvabilité. C'est très concentré en bouche on a l'impression de boire un sirop. Un énorme vin.


Nom du vin : Soléra hors d'âge
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Clairette

Commentaire : Sur fût. Nez de whisky, de fruits(abricot) et de miel. La bouche donne un coup de fouet (c'est très sec), très riche et superbe de complexité. C'est un peu sur la noix. Encore une énorme liqueur.


Nom du vin : Soléra
Millésime : 0000
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Grenache, Muscat

Commentaire : Barrique de la chance pour Mikaël. Vieux grenache parti en volatile refermenté avec du muscat. Sur fût. On retrouve un nez de vieille soléra superbe. La bouche est plus sèche et on commence à avoir de sérieuses difficultés à suivre. Nos palais saturent nous ne sommes pas habitués à boire autant de vins aussi riches..

Mas Jullien

On quitte le domaine Coutelou fissa fissa, on chope à manger en route dans une boulangerie et on atterrit assez vite au domaine Jullien. Les bâtiments sont "classe", les extérieurs sont soignés, cela fait apprêté.
Je prends quand même le temps de me couper avec mon couteau et de foutre toutes les pizzas par terre, un vrai pro ce seb.....

Nous sommes reçus au domaine par une collaboratrice à tout faire du domaine. Dès le départ nous sommes prévenus qu'il n'y a pas de vin à vendre sauf si l'on a fait une réservation. L'essentiel des ventes se répartit entre les particuliers (45%), les cavistes (25%) et l'export (30%).
Le domaine était en bio sans certification depuis 2003 et l'agrément a été repris récemment en 2012. Il avait été quitté dans un premier temps à cause du ver de la grappe qui n'avait pas de traitement en bio, c'est désormais chose faite, du coup retour aux premières amours...

Le domaine, de 20 hectares dont 2/3 éparpillés sur Jonquières et 1/3 sur Saint-Privas au nord en altitude (200 à 400 m), réalise beaucoup d'achats et de ventes de vignes, car le propriétaire restait très souvent insatisfait de ses parcelles. Il y a par exemple eu un rachat de vieilles vignes de Carignan blanc,un cépage qui n'avait pas bonne presse et qui était souvent arraché avant.
Cette année c'est la première fois que le domaine vinifie les mêmes vignes que l'année précédente.

Des travaux en vert sont effectués, tout comme un palissage et des ébourgeonnages par 4 permanents. Le labour et l'enherbement sont de rigueur. Les vendanges sont réalisées à la main par une quinzaine de personnes.
Tous les vins sont élevés en demi-muids et en foudres de 50 hL.
Les blancs sont classés en Vin de Pays pour garder la liberté de faire ce qu'ils veulent.
La mise en bouteille est réalisée en jour fruit, comme en biodynamie.

Au final la visite est correcte, on a même le droit à un tiour dans les locaux, mais sans chaleur, presque mécanique, cela semble un peu trop commercial. Nous ressortons déçus. Rien à voir avec l'ambiance du Mas Coutelou.

Notes de dégustations :


Nom du vin : Blanc
Millésime : 2013
Appellation : IGP Pays d'Herault
Cépage(s) : 70% Carignan, 30% Chenin

Commentaire : Le nez est très floral et très expressif. La bouche possède une belle fraîcheur et de l'acidité. La vivacité est bien là avec du gras et une belle matière. Les notes d'élevage sont encore bien présentes avec des agrumes (citron). Un vin à attendre encore au moins 6 ans d'après le domaine (26 €).


Nom du vin : Rosé
Millésime : 2014
Appellation : IGP Pays d'Herault
Cépage(s) : Cinsault, Carignan, Mourvèdre, Syrah et Grenache

Commentaire : Jeunes vignes avec des changements tous les ans. Le nez est riche et puissant sur de petits fruits rouges. La bouche est ronde et pleine avec une belle texture. De la puissance et de l'acidité. Un rosé de repas doté d'une très belle longueur (13 €).


Nom du vin : Carlan
Millésime : 2013
Appellation : Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac
Cépage(s) : Carignan, Grenache, Cinsault, Syrah

Commentaire : Un nez sur la réduction et les fruits noirs avec un touche de graphite. La bouche est riche et puissante avec une belle astringence et une grosse matière. On note des fruits noirs, du poivre et une grosse rétro pour ce vin minéral qui provient d'un terroir de grès et de schistes (28 €).


Nom du vin : Les derniers états d'Ame, Le Bon
Millésime : 2012
Appellation : Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac
Cépage(s) : 50% Mourvèdre, 40% Grenache, 10% Syrah

Commentaire : Le nez est friand avec de très beaux fruits. La bouche est gourmande, serrée, minérale et astringente avec des fruits noirs. Belle acidité. Très grosse longueur sur les épices. Un vin encore dur. A attendre (19 €).


Nom du vin : Mas Jullien
Millésime : 2012
Appellation : Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac
Cépage(s) : Syrah, Mourvèdre, Carignan, Grenache noir

Commentaire : Très beau nez animal mais aussi mie de pain et fruits rouges. C'est complexe et doux. La bouche est soyeuse en attaque, c'est riche et astringent. Il y a des fruits noirs et une longue rétro sur des notes d'épices, de violette et de Zan. Un superbe vin tout en équilibre et en complexité (29 €).


Nom du vin : Cartagène
Millésime : 2014
Appellation : Vin de Liqueur
Cépage(s) : Grenache, Carignan, Cinsault

Commentaire : Jus de raisin muté sans fermentation. Le nez est étonnant et complexe sur des notes de rose, de lichee, de fruits confis... La bouche est riche et ronde à fond sur la rose, le lichee, des notes florales, d'alcool de fruits et d'abricot. C'est très complexe et surtout très friand. Très belle rétro de rose. Un vin de plaisir qui laisse la bouche un peu saturée. Pour certains cela fait trop exubérant, un peu too much.

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