GOUTONSVOIR



Jeudi 28 juillet 2016

Domaine Le Clos des Rocs

http://www.closdesrocs.fr/

Nous voilà à l'entrée du domaine ou nous ferons une visite vraiment très sympa avec un jeune vigneron dynamique et marrant : Olivier Giroux. Après un BTS il a d'abord géré un domaine de 350 hectares de vignes (+350 hectares d'activités diverses) avec un associé industriel. Il y passe 4 ans et à ensuite tout revendu.
Il rachète juste après son domaine actuel où il vient de racheter les parts de son associé en faisant un emprunt de 40 ans !!! Bon faut être patient et avoir les épaules solides au niveau financier.
Le domaine de 10 hectares est tenu par deux personnes à temps plein avec un un mi temps. "Il possède entièrement le Clos des Rocs de 3,5 hectares, situé au climat Les Mures, le plus réputé de Loché. L'âge moyen des vignes du domaine dépasse 60 ans. Cet âge respectable est un facteur important de qualité."

Au cours des nombreux points que nous aborderons par la suite l'une des premières réflexions faites est que la monoculture de vignes est une belle connerie car cela favorise énormément la propagation des maladies et provoque une accumulation de traitements gênante. Il faudrait un peu plus de polyculture pour y remédier selon lui, mince on y croit pas on reviendrait alors à des pratiques anciennes......
Nous évoquerons également les tensions entre paysans, car il y a une véritable augmentation de l'intérêt pour des trucs plus propres et ils sentent bien qu'il va falloir changer les techniques de travail et revenir à des choses comme le labour. Ils semblerait qu'ils aient peur de devoir travailler plus mais il y a aussi, selon Olivier Giroux, la peur de rentrer dans l'inconnu. Et dernièrement le problème de la flavesence dorée à exacerbé la situation.
Il est néanmoins très clairs sur certains points : "Les vignerons traitent comme des cons, sur leurs salariés, avec du vent etc... Ils sont dans leurs tracteurs pressurisés, ils n'en ont rien à foutre. La mairie reçoit trois ou quatre courriers par semaine de particuliers qui se plaignent." Bon c'est flippant quand même....

Les couches géologiques locales étant inclinées il y a une grande variétés de terroirs sur une petite distance sur le domaine. Mais on retrouve essentiellement des terroirs calcaire et des sables du trias.
Il a planté plusieurs hectares de terrain dont un qui n'a jamais vu les traitements car il servait à la pâture des vaches. Pour préparer le terrain il a juste retourner l'herbe, sans retourner le sol sur 70 cm de profondeur comme le faisait le précédent propriétaire. Le sujet des BRF (Bois Raméaux Fragmentés) est évoqué mais pour lui l'utilisation du BRF à deux écoles, l'une pour et l'autre contre car cela épuiserait les sols.

Cette année aura été une année très dure avec la grêle le 13 avril (deux tiers des parcelles ne seront pas vendangées), l'Esca qui pousse fort avec une humidité très importante (beaucoup trop d'eau au printemps et par exemple ce vendredi il y a eu 73 mm en 25 minutes) mais aussi une météo très changeante (alternance de chaud, froid, grêle et orage). Tous ces facteurs ont largement contribué à augmenter la sensibilité aux maladies.
Bref 2016 une année à oublier.

Il fait partie de l'association des artisans de Bourgogne du Sud pour échanger sur le matos et les traitements. Au domaine cela reste très classique en bio, on retrouve le Cuivre et le souffre qui constituent une base pour les traitements, mais on trouve également du fenugrec (au large spectre d'action), la prêle, la camomille, la consoude, les orties.... de la phytothérapie quoi !!!!

Une augmentation de la taille de la cave est envisagée pour faire du négoce et toujours avoir quelque chose à vendre y compris les mauvaises années.
Les vinifications changent tous les ans en fonction des jus. Le travail est fait au feeling avec beaucoup de variables à prendre en compte. Un gros travail est réalisé sur la maturité des baies (elle est jugée à la pression de deux doigts et à la qualité des pépins).
Les pH des vins du domaine sont faibles ce qui constitue une protection naturelle qui permet de très peu sulfiter les vins. En 2002 le pH est de 3,3 en moyenne, actuellement ils sont à 3 grâce au travail réalisé dans les vignes.
Il n'y a donc jamais d'ajout en vinification à part des sulfites quand cela est nécessaire. Quelques cuvées sont réalisées sans sulfites. Pour Olivier Giroux si tu fais du sans sulfite il faut vraiment maîtriser tous les process et assurer la qualité. Il faut de la régularité sur les années. Il ne veut surtout pas que si t'achètes un carton de 6 bouteilles il n'y en ait que deux de bonnes et le reste à jeter. Ce que l'on aura pu constater sur d'autres domaines....
Du bio oui mais pas de la merde.....

Nous réalisons au cours de cette visite une très belle dégustation avec une belle homogénéité des vins et surtout aucune déception.

Notes de dégustations :


Nom du vin : En prés Forêt
Millésime : 2015
Appellation : Mâcon-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Nez frais et fruité sur les fleurs blanches. La bouche est pleine et vive avec de beaux fruits blancs. Il y a de la puissance et une belle acidité. On a également quelques fruits secs et un coté solaire. Un vin tout simple mais très sympa. 10,90 €.


Nom du vin : Les Barres
Millésime : 2015
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Sol d'argiles à gravier. Le est frais et droit, plus minéral. La bouche est vive et tendue, fraîche et droite également. On note des arômes d'agrumes et de pierre. Un beau petit vin. 13 €


Nom du vin : Les Quatre Saisons
Millésime : 2014
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Nez plus charmeur que les précédents vins, c'est même trop pour le vigneron, avec des notes de rhubarbe, de muscat et de rose. La bouche est plus ronde en attaque avec une belle acidité en milieu de bouche et des notes florales. 12 €.


Nom du vin : En Chantone
Millésime : 2014
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Vignes de 90 ans. Le nez est sur les agrumes. La bouche présente plus de gras avec des notes d'un bel élevage. On retrouve les agrumes (orange). Belles tension et vivacité qui arrivent progressivement. Une très belle bouteille avec une grosse rétro de fruits secs. 18 €.


Nom du vin : Les Mûres
Millésime : 2014
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Nez tendu et minéral, très agrumes et minéral. La bouche est très belle, vive et tendue. Belle longueur sur les agrumes et de beaux fruits secs. Un très beau vin encore une fois. 18 €.


Nom du vin : Clos des Rocs Monopole
Millésime : 2014
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Nez plus rond au départ qui évolue ensuite sur de la tension, de la vivacité et un beau minéral. C'est droit. La bouche est sur l'élevage mais cela reste discret. On retrouve la même évolution qu'au nez, on commence sur de la rondeur pour aller ensuite vers de la tension . Cela se met tout seul en place en bouche. Beau gras avec une belle acidité. Rétro de fruits secs et de vanille. Une superbe buteille. 19 €.


Nom du vin : Clos des Rocs Monopole
Millésime : 2013
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Nez plus frais, tendu, très agrume. C'est superbe. La bouche moins marquée par le bois que le précédent vin est également très belle. C'est minéral, agrumes avec quelques fruits secs et de la vanille. Cela se resserre en fin de bouche. Beau gras sur le fond du palais en fin de bouche. Un superbe vin tout en droiture. Une moitié d'entre nous préfère le 2014 néanmoins.


Nom du vin : Révélation
Millésime : 2012
Appellation : Pouilly-Loché
Cépage(s) : Chardonnay

Commentaire : Vin vinifié sans sulfites. Le nez est superbe avec une touche oxydative et réduite en même temps. L'élevage est perceptible par des notes de céréales grillées. La bouche est superbe avec des notes d'élevage et une très belle acidité. Belle finesse et droiture. On retrouve des notes oxydatives en ouche avec un beau gras. Une très belle bouteille qui se boit toute seule et qui n'est pas du tout sur les mêmes arômes et la même expression que ses consœurs sulfitées.

Domaine J. Chamonard

Alors il y a des visites qui commencent mal et qui se finissent bien… celle ci en fait partie. Cela commençait mal car c’est Mike qui gérait le rendez-vous et il avait oublié le numéro de téléphone…. Nous voila comme des cons sur un parking en face d’un bistro de Villié-Morgon, Mike s’échappe dans le bistro à la recherche d’un ami pendant que Vince joint le proprio (il a cherché sur son smartphone avant de foncer)… Donc on attend le retour de notre lascar qui revient avec un gars prêt à nous accompagner jusqu’au domaine Chamonard. Ce qui soit dit en passant n’était pas un mal car le chemin pour arriver à destination était alambiqué mais qu’en plus on venait de récupérer le cousin de Jean-Claude Chanudet (Sylvain Chanudet, Domaine du prion) qui au final nous accompagnera une grosse partie de la dégustation et tant mieux ! Bref on arrive à destination accompagnés par la famille, la classe.
On est tout de suite mis dans l’ambiance, on fait les présentations avec Jean-Claude Chanudet qui nous donne d’emblée son avis sur les profs : "Les profs ce sont les plus chiants car ils affirment. Je suis plus vieux que vous et je doute encore, alors les profs qui affirment cela me casse les couilles". Nous on adore et on passera un après-midi génial, le personnage est brut de décoffrage, direct, c’est très bien….
Le domaine porte le nom de la femme de J.C Chanudet qui possédait les vignes à leur mariage.

Cette année le domaine à été grêlé à 80%, ils ne prennent donc pas de nouveaux clients. Exceptionnellement les vignerons ont le droit de s’acheter du raisin entre eux. Normalement ce n’est pas autorisé, il va donc acheter cette année du Fleurie à un cousin à qui il en reste.
Nous abordons le thème des filets anti-grêle, mais selon lui c'est impossible à mettre en place dans les vignes. Il y a trop de pente et c’est très compliqué de bosser avec (dur de passer avec un tracteur). La surface de vignes touchée à été très importante, plus de 3000 hectares dans le Beaujolais en 2 passages. Il a observé que la taille en gobelet résiste mieux à la grêle que la taille en guyot.

La taille en gobelet est réalisée avec de 4 à 6 cornes. Quand il y a beaucoup de cornes, il y a beaucoup de petits raisins riches en sucre. Mais il y a un débat pour savoir si l’on doit en mettre moins.
Tous les sols sont travaillés sur les 4,5 hectares du domaine. Il possède une piste pour acheter des parcelles de Morgon également.
Nous parlons ensuite de l'Esca qui reste un problème très important. Le cousin pense que les problèmes d’Esca sont liés à l’arrêt des traitements à l’arsenic de soude. Toutes les vignes de moins de 40 dérouillent et les plus anciennes commencent aussi. Le problème de la greffe ne change rien selon lui, avant il faisait 50 % de greffes en fente anglais et 50 % de greffes en omega et il n’y avait pas de différence.

La presse du raisin est réalisée avec une presse ancestrale en bois, il trouve cela mieux que le pressoir pneumatique.
Les vinifications sont réalisées sans sulfites à part 2 g/hL à la mise. Les histoires de vins sans souffre sont pour lui des pressions des allemands et autres avec un gros marketing autour du bio, "Cela ne veut plus rien dire" même si certains de ses millésimes sont sans sulfites. Il ajoute également : "Un vin sans souffre avec 1,5 g de volatile, c’est con, faut arrêter. Ce sont souvent des gens sans connaissances œnologiques. Il disent que ce sont des vins nature mais la merde c’est naturelle et j’en bois pas tous les jours, il faut que j’ai du plaisir quand je bois."
Les fermentations se font spontanément à basse température avec des macérations de 15 jours à 3 semaines. Pas de filtration. Quand l’hiver est froid, il expose les cuves au froid pour faire précipiter l’acide tartrique. Sinon une filtration au clair (tangentielle) est réalisée pour diminuer les germes sur le fond du tonneau seulement. Les lies sont enlever pour éviter les autolyses dans les bouteilles ce qui provoque de mauvaises odeurs.
Cela nous évoque les goût de souris qui sont pour lui des pointes d’oxydation. Il a travailler dessus pour enlever ce goût mais préfère ne rien dire sur le sujet car il continue à faire des tests. Par contre il estime que "c’est des conneries" de dire que le goût peut partir une fois qu’il est en place.
"En beaujolais on fait presque que du semi-carbonique car il y a toujours du jus en fond de cuve. Mais beaucoup de monde dit qu’ils font des macérations carboniques car s’ils disent qu’ils font de la semi-carbonique les gens pensent que c’est moitié moins bon."
Dans une macération carbonique il n’y a pas plus de fruit au final, c’est pas intéressant. Il a fait pleins d’essais de macération à basse température, très longues, en cuve ovoïde etc.… pour essayer d'aller vers le plus intéressant pour lui.
Le travail est réalisé en cuves polyester avec des chapeaux flottants, il n'utilise pas de cuve inox car cela conduit la chaleur et bouge tout le temps le vin. En inox il estime que se développe des goûts de réduit et cela ne permet pas une clarification optimale.
L'élevage est fait en pièces de bois pour partie et une autre est placée en cuve émaillée de 30 hL car le réduit de celle-ci compense l’oxydation des pièces en bois à l’assemblage.
Au final il estime que : "Faire du bon vin c’est une multitude de détails, le vin c’est aussi une partie de toi, tu ne fais pas la même chose si tu fais du commercial".

J-C Chanudet ne revendique pas le label Bio. Cela ne l’intéresse pas, il en à ras le bol des contrôles et autres. Quand ils ont bossé ensemble, dans les années 80, avec Marcel Lapierre, ils ont fait beaucoup de bruit autour du Bio. Tout le monde leur tapait dessus. A l’époque ceux qui faisaient du bio "c’étaient des bobos ou des restant de giclette".
Pour la biodynamie il en fait depuis toujours, mais sans mettre un langage compliqué dessus : "la masturbation d’une corne dans le tas de machin, cela ne me botte pas".
Il s’est rapproché de Siné dans les années 80 quand ils se sont battus pendant des années. Maintenant ils sont beaucoup mieux reconnus, surtout Marcel Lapierre. Siné leur avait proposé d’illustrer leurs papiers.

J-C Chanudet vinifie également le château Cambon après avoir repris des vignes à Jules Chauvet. Cela donne "La cuvée du chat" avec une étiquette de Siné. Cela qui lui permet de faire du primeur et surtout de la trésorerie rapidement. Mais il en baisse volontairement la quantité tous les ans. Une série d’étiquettes collector de Siné sera réalisée.

"On fait pas dans l’ordre, on fait dans le désordre". Tous les ans il change quelque chose à sa vinification. Il a donc choisi de faire 2008 et 2011 sans souffre. Matériellement il peut faire toutes les vinifications qu’il veut par contre il n’a aucune stratégie prédéfinie et fait au feeling, au goût, à l’œil et à l’oreille en plus des analyses qu’il réalise lui-même au domaine en interne. Suivi des levures au microscope par comptage et reconnaissance visuelle.
"Pendant les vinifications les vignerons vont aux putes ou voir un curé, tu te fais une pute et tu te dégorges pour garder la tête froide et te débarrasser des œnologues. Car un vigneron doit garder la tête froide pour ne pas stresser. Sinon un œnologue te prescris un truc pour tel défaut et tu pars avec une prescription et des poudres sans savoir ce que tu fais."

Le beaujolais est une région "pauvre", donc toutes les caves communiquent, les gens sont soudés. On a le droit au passage à une petite histoire du Beaujolais très intéressante.
En 2003 (voir notes de dégustation du Morgon 2003) en Beaujolais les vendanges ont eu lieu de de fin août à début septembre, elles ont été très courtes comme pour un beaujolais nouveau. Tout le monde se posait des questions car cela n’avait jamais été vu avant. Beaucoup de producteurs ont réalisé des vins lourds, alcooleux et chaleureux.
Dans un vin on peut enlevé le CO2 par aération (mais il y a alors oxydation), en utilisant des injections de N2 (diazote) qui chasse le CO2 en s’échappant par le haut. J-C Chanudet envoie également un peu d’Argon juste avant le N2.
En 2003, il a gardé au maximum le CO2, sans faire de soutirage, puis il l’a évacué la veille de la mise en bouteille car il protège le vin.

On part ensuite dans les vignes pour voir le travail réalisé. Il n y a pas du tout d’herbe dans les vignes tout est gratté.
Le Gamay est un cépage qui donne bien il faut donc le limiter en le plantant serré. Un travail en sélection massale est fait avec son cousin. Quand un pied est manquant un surgreffage avec fente à l’anglaise est réalisé.
J-C Chanudet travaille seul sur son domaine. La taille est sous-traitée mais il réalise lui-même les traitements et les griffages. Chez Château Cambon, pour le Beaujolais nouveau des traitements systémiques sont réalisés sans travail du sol. Plantation dense à 10 000 pieds/hectare.

Cela restera une visite de fou, terrible, avec un accueil très simple mais en même temps, franc, chaleureux et généreux. Un excellent moment de dégustation et de découverte.
Au retour des vignes, Madame Chanudet nous rejoint pour une dernière dégustation des bouteilles déjà ouvertes. Puis nous partons sous les "aux revoir" du couple en ayant l’impression de laisser nos grands parents derrière nous ! Je vous le dis une visite incroyable !

Notes de dégustations :

Nous réalisons ce jour une verticale d’anthologie. Tous les vins sont gourmands et UHT (Ultra Haute Torchabilité...), purs plaisirs en série…. On retrouve également la même trame dans toutes les bouteilles avec quelques variations.


Nom du vin : -
Millésime : 2015
Appellation : Fleurie
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Le millésime 2015 aura été l’un des plus beaux de sa vie, un millésime solaire et puissant. Les équilibres et la maturité sont parfaits, cela à permis la mise en place de vins exceptionnels avec une belle souplesse et 15°. Le nez est typé gamays sur de beaux fruits rouges. La bouche est explosive et gourmande sur de très beaux fruits rouges également. Très grosse rétro sur de belles épices. Belles astringence et acidité avec quelques arômes de zan. Un superbe vin très profond.


Nom du vin : -
Millésime : 2014
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez encore une fois typé. Profond. La bouche est croquante, fine et puissante à la fois avec de l’astringence. Des épices. Un vrai vin de plaisir équilibré. Superbe.


Nom du vin : Le Clos de Lys
Millésime : 2013
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez pointu sur de beaux fruits rouges et des épices. La bouche à une pointe de réduction qui disparaît vite. Il y a une très belle matière avec de l’acidité et une belle astringence. C’est équilibré et sur les épices. Un superbe vin encore, net et droit.


Nom du vin : Deux Mildious
Millésime : 2012
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : « Année très chiante avec le mildiou », le nom de cuvée est éloquent. Nez très beau avec des notes de cuir, cela pinote un peu (ici on dit que cela morgone). La bouche est riche, très belle, droite et équilibrée sur un peu de fruit. Belle matière bien présente. On retrouve de la violette et des épices. Encore une fois un super vin.


Nom du vin : -
Millésime : 2008
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez superbe, avec un peu de volatile (0,7 g/L), on retrouve les fruits rouges. Bouche superbe, fraîche, plus nature sur la groseille et la fraise avec une belle acidité mais moins de rondeur. Des tanins sont présents avec une belle astringence. Cela fait plus nature, c’est sans souffre./ Un vin encore très buvable, superbe et UHT….


Nom du vin : -
Millésime : 2011
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez opulent, riche et plein. La bouche est plus puissante, avec plus d’astringence et plus de dureté. Des fruits rouges, de belles épices, de la violette et une grosse matière. Grosse longueur et un très beau touché en bouche de tanins. Belle minéralité qui tire sur le calcaire comme un Cabernet franc.


Nom du vin : -
Millésime : 2007
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Vin vinifié sans souffre. Nez plus animal (tripes) et fruits rouges. Bouche avec une touche nature, très fruits rouges, avec une belle énergie. De la matière, de la longueur et une astringence toujours présente. Grosse rétro sur la violette, dans la vivacité. Un vin encore superbe.


Nom du vin : -
Millésime : 2009
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez sanguin, sur le cuir avec des notes évoluées. La bouche est riche, ample, bien mure, avec de beaux fruits noirs et une superbe acidité. Très belle matière et acidité. Très belle rétro (très longue) sur des notes de menthol et de fruits noirs. Très bel équilibre, l’ensemble est excellent.


Nom du vin : -
Millésime : 2003
Appellation : Morgon
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez sur des notes de vin naturel et de fruits rouges biens mur. On a un léger perlant (le CO2 a été volontairement gardé dans ce millésime), de beaux fruits rouges et une grosse longueur. Belle astringence et aucune lourdeur malgré un millésime très solaire. Encore un vin UHT.


Nom du vin : La Cuvée du Chat
Millésime : 2015
Appellation : Vin de France
Cépage(s) : Gamay

Commentaire : Nez typique du Gamay avec un peu de volatile et surtout beaucoup de plaisir. La bouche est ronde, gouleyante et riche en fruits. C’est UHT. Belle longueur avec de l’astringence sur la fin de bouche.

4ème jour

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